UE et le débat énergétique international.

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Author: Matteo M. Mannello
Language: French

Dans ces dernière années la situation du cadre géopolitique a changé beaucoup, en Occident le pétrole est “en diminution” (par rapport a avant) et les pays de OCSE ont eu tendance à hausser les prix des ressources énergétiques (ils ont presque doublé en 7 ans1). Les motivations sont liées surtout aux crises économiques ou industrielles de l’occident mais, plus particulièrement, à une croissance économique des territoires asiatiques émergents2 et des pays hors de l’OCSE. L’énergie alors de plus en plus constitue une assurance économique importante pour un territoire qu’il est composé par différents intérêts et d’opportunités variées.

L’Europe est aujourd’hui un des plus grands importateurs et dépendants du gaz naturel dans le monde. Elle compte à elle seule 50 % des importations mondiales et vise en même temps d’ “Assurer la sécurité énergétique dans un monde aussi changeant3. Sur base de prévisions réalisées pour la période 2000-2050, il apparait que le gaz sera donc la prochaine ressource fondamentale du globe avant de la transition complète vers une énergie en majorité vert. En plus dans les prochaines années, le continent Européen aura de plus en plus besoin d’énergie pour pallier à une réduction naturelle de la production interne et pour soutenir une demande croissante par une offre importante et diversifiée. En ce qui concerne le débat énergétique, l’Union Européenne, reste donc liée en plupart à la Russie et à l’Ukraine. Si un des ces deux pays entre en crise (comme ce fut le cas en 2007 et en 2009), la sécurité d’approvisionnement énergétique européenne est, en partie, compromise.

Déchiffrant les aspects complexes, on comprend les dynamiques de dépendance énergétique qui rendent par exemple l’Europe plus faible que l’Amérique dans le cadre international. Le continent européen paie 3 à 6 fois plus cher le gaz que les Américains et il dispose de politiques plus restrictives sur les questions de recherche du sol. Dans ce cadre alors la thématique de la sécurité d’approvisionnement énergétique devient très sérieuse, surtout pour l’Union Européenne qu’il fait bouger comme même des intérêts économique très élevé aussi grâce a plusieurs rapports diplomatiques.

Jusqu’en 2011, plus de la moitié du commerce mondial du pétrole était absorbé par les États-Unis, l’Union Européenne et le Japon (UEJ) mais en Europe la situation est différente de celle des États-Unis (soit pour dimensions et ressources territoriales, soit pour les rapports transnationaux instaurés historiquement). En plus on doit aussi considérer un concept important celui de l’intégration énergétique. Cela est une des politiques prioritaires (grâce aux différents intérêts liées) des économies modernes : c’est une des « areas of key importance to the national interest, national prefer certainty, or the self-controlled uncertainty, of national self-relliance to the uncontrolled uncertainty of the understed blender [integration4. En bref si on peut assurer l’énergie à sa propre nation, on peut créer plus d’emplois et diversifier l’assiette fiscale grâce aux diminutions des prix d’importation.

Néanmoins on a bien compris que l’Union européenne est actuellement un acteur international qui illustre la possibilité de coordonner plusieurs législations à la mesure des intérêts économiques conjoints mais malheureusement ( ou heureusement pour quelqu’un) ne parvient encore pas à parler d’une seule voix dans le cadre de politiques énergétiques internationales. Malgré cela grâce aux rapports diplomatiques et commerciales, l’ Union Européenne influence encore fortement les choix des Russes dans un rapport d’interdépendance économique et ne subit donc pas exclusivement, et fort heureusement, une dépendance énergétique.

Donc, enfin, les États du globe (UE, USA, Russie) cherchent toujours à diversifier l’approvisionnement énergétique à la fois pour répondre à la demande croissante du marché mais aussi pour varier les ressources et rejoindre toujours plus une indépendance énergétique.

  1. ANNEXE 1, Paolo Quercia, Antonio Villafranca, FMI, World Economic Outlook 2012, La politica estera dell’energia. L’Italia, la sicurezza energetica e gli interessi nazionali , progetto di ricerca congiunto ISPI e Fondazione Fare Futuro page 34, http://www.paoloquercia.net/uploads/1/6/9/7/16973116/estratto_quercia_cap._1_sic._energetica.pdf
  2. Ibid « la Cina diverrà il primo paese importatore di petrolio dal Medioriente. Europa resta geo-politicamente collegata all’importazione di petrolio all’aria ex sovietica quasi il 70% delle importazioni, anche se la crescita dei volumi dell’importazione lo scorso anno stata minima (+57 MBPd) rispetta quella cinese (+316 Mbpd) », La politica estera dell’energia. L’Italia, la sicurezza energetica e gli interessi nazionali, progetto di ricerca congiunto ISPI e Fondazione Fare Futuro, page 41

3. Commission Européenne, COM (2014) 330 final, Communication de la Commission au Parlement Européen et au Conseil sur la stratégie européenne pour la sécurité énergétique, Bruxelles, Belgique, 28.5.2014, page 34

4. Stanley Hoffmann’s, Obstinate or obsolete? The fate of the nation-state and the case of Western Europe’ Daedalus Vol. 95, No. 3, Tradition and Change (Summer, 1966), pp. 882

Matteo M. Mannello , classe 1988, nato a Roma. Laureato in Scienze Politiche e Relazioni Internazionali con una tesi sul confronto tra Welfare State Italiano e Finlandese. Ha proseguito i suoi studi presso l’ Università Libera di Bruxelles. Qui, dopo un pre-master in Economia, ha finalizzato il suo percorso tramite un master in politiche internazionali, con una tesi sul: “L’approvvigionamento energetico europeo tramite il ruolo dell’Italia nei rapporti con l’Asia Centrale nel contesto del South Gas Corridor (SGC)”. Dal 2013 è responsabile della delegazione di Alternativa Europea a Bruxelles dove ha formato il bacino associativo oggi attiva grazie alle attività web, organizzazione di incontri di formazione e apprendimento delle dinamiche istituzionali nella capitale europea. Attività volte ad aiutare i cittadini europei ad avere le prime esperienze professionali a livello internazionali e avvicinarsi alle istituzioni europee. Precedentemente ha lavorato presso il Parlamento Europeo come volontario e l’Istituto per il Commercio Estero (ICE) di Bruxelles per uno stage universitario non retribuito. Parla e scrive in francese, inglese, spagnolo.

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